TIFFAUGES 1369
LES BATAILLES
Je, « Malo », premier héraut du très vaillant et très chrétien Jean de Montfort, duc de Bretagne, placé par lui en ce jour auprès de Péronnelle, vicomtesse de Thouars, comme officier et huissier d’armes, commis à recevoir et présenter les hauts seigneurs, gentes dames et leur cour, venus à l’invitation d’icelle ici à Tiffauges.
En cet an de grâce 1369, nous sommes en pleine guerre de Cent Ans ; en période de trêve toutefois suite à la bataille de Poitiers voici plus de dix ans qui a tourné au désastre pour l’armée française et son roi, et au traité de Brétigny. Edouard III, roi d’Angleterre, bien qu’ayant dû renoncer à la couronne de France, au Maine, à l’Anjou et à la Touraine, a fait de considérables gains territoriaux. Le Poitou, où nous sommes, l’Aquitaine, la Guyenne, et une grande partie du Sud-Ouest sont désormais entre ses mains.
Tiffauges, place forte de la vicomté de Thouars et du Comté de Poitou, relève d’icel, et de son maître Edouard de Woodstock, le Prince Noir. Le destin de ce château et celui de sa vicomtesse sont ainsi à celui de la couronne d’Angleterre, depuis que Péronnelle, son frère et leur père ont prêté hommage au sénéchal du Poitou John Chandos, représentant du roi d’Angleterre, voilà huit années franches. Et ce conformément au Traité de Brétigny, à la volonté du roi de France Charles Cinquième, et au droit féodal.
Mais voici que les vents de la guerre se lèvent à nouveau. Bertrand du Guesclin, surnommé « Le Dogue noir de Brocéliande », victorieux en mars dernier des forces pro-anglaises pour le contrôle du trône de Castille, s’est vu rappelé par le roi de France Charles V. Si l’épée du Connétable lui semble promise, c’est à coup sûr la guerre qui va reprendre.
Mais voici que les vents de la guerre se lèvent à nouveau. Bertrand du Guesclin, surnommé « Le Dogue noir de Brocéliande », victorieux en mars dernier des forces pro-anglaises pour le contrôle du trône de Castille, s’est vu rappelé par le roi de France Charles V. Si l’épée du Connétable lui semble promise, c’est à coup sûr la guerre qui va reprendre.
À la suite des accrochages de l’an passé et du contexte militaire de cette fin de décennie, les pouvoirs de Bretagne, de France et de Thouars tournent leur regard sur la région infestée de brigands et soudards.
Chacun souhaite imposer sa dominance sur la zone alors que les routiers risquent de profiter des troubles…
Aussi chacune des troupes ici présente aura à cœur de montrer vaillance lors de démonstrations et d’entraînement d’archerie, d’arbalestrie, de manœuvres de piques et d’artillerie, en vue d’être recrutée et soldée, par le camp de son choix, sinon au plus offrant, en pesant sciemment l’argent et le sang.
En vue de désigner les champions de Péronnelle de Thouars, Une emprise d’armes se tiendra également ou s’affronteront sur deux jours gens de pied et chevaliers.
Des temps de réjouissance où se tiendra également un grand banquet dans l’Hostel de Thouars qui sera servi ce jour !
Qu’on se le dise !
Je, « Malo », premier héraut du très vaillant et très chrétien Jean de Montfort, duc de Bretagne, placé par lui en ce jour auprès de Péronnelle, vicomtesse de Thouars, comme officier et huissier d’armes, commis à recevoir et présenter les hauts seigneurs, gentes dames et leur cour, venus à l’invitation d’icelle ici à Tiffauges.
En cet an de grâce 1369, nous sommes en pleine guerre de Cent Ans ; en période de trêve toutefois suite à la bataille de Poitiers voici plus de dix ans qui a tourné au désastre pour l’armée française et son roi, et au traité de Brétigny. Edouard III, roi d’Angleterre, bien qu’ayant dû renoncer à la couronne de France, au Maine, à l’Anjou et à la Touraine, a fait de considérables gains territoriaux. Le Poitou, où nous sommes, l’Aquitaine, la Guyenne, et une grande partie du Sud-Ouest sont désormais entre ses mains.
Tiffauges, place forte de la vicomté de Thouars et du Comté de Poitou, relève d’icel, et de son maître Edouard de Woodstock, le Prince Noir. Le destin de ce château et celui de sa vicomtesse sont ainsi à celui de la couronne d’Angleterre, depuis que Péronnelle, son frère et leur père ont prêté hommage au sénéchal du Poitou John Chandos, représentant du roi d’Angleterre, voilà huit années franches. Et ce conformément au Traité de Brétigny, à la volonté du roi de France Charles Cinquième, et au droit féodal.
Mais voici que les vents de la guerre se lèvent à nouveau. Bertrand du Guesclin, surnommé « Le Dogue noir de Brocéliande », victorieux en mars dernier des forces pro-anglaises pour le contrôle du trône de Castille, s’est vu rappelé par le roi de France Charles V. Si l’épée du Connétable lui semble promise, c’est à coup sûr la guerre qui va reprendre.
Mais voici que les vents de la guerre se lèvent à nouveau. Bertrand du Guesclin, surnommé « Le Dogue noir de Brocéliande », victorieux en mars dernier des forces pro-anglaises pour le contrôle du trône de Castille, s’est vu rappelé par le roi de France Charles V. Si l’épée du Connétable lui semble promise, c’est à coup sûr la guerre qui va reprendre.
À la suite des accrochages de l’an passé et du contexte militaire de cette fin de décennie, les pouvoirs de Bretagne, de France et de Thouars tournent leur regard sur la région infestée de brigands et soudards.
Chacun souhaite imposer sa dominance sur la zone alors que les routiers risquent de profiter des troubles…
Aussi chacune des troupes ici présente aura à cœur de montrer vaillance lors de démonstrations et d’entraînement d’archerie, d’arbalestrie, de manœuvres de piques et d’artillerie, en vue d’être recrutée et soldée, par le camp de son choix, sinon au plus offrant, en pesant sciemment l’argent et le sang.
En vue de désigner les champions de Péronnelle de Thouars, Une emprise d’armes se tiendra également ou s’affronteront sur deux jours gens de pied et chevaliers.
Des temps de réjouissance où se tiendra également un grand banquet dans l’Hostel de Thouars qui sera servi ce jour !
Qu’on se le dise !