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ASSEMBLAGE D'UNE MACHINE DE GUERRE

Au Moyen-âge, les charpentiers sont partout : ils construisent les maisons à pans de bois, fabriquent les échafaudages et les engins de levage. Ils participent à la construction des cathédrales.

Certains se mettront aux services des puissants et construiront de redoutables machines : les couillards – trébuchets ou bricoles.

Toute une ingénierie militaire va se développer.

À Tiffauges, le Maître constructeur se met au service de Bertrand Duguesclin et entreprend la construction de ses machines pour mener à bien le siège de forteresses et sollicite ces charpentiers.

Alain, Antoine, Arnaud, Flavien et Louis

L'ATELIER DES LOMBARDS - LA MONNAIE

La confrérie des Lombards présente la fournaise, utilisée pour la fonte du métal. Ce dernier en fusion sera coulé en lingot afin de préparer les lames de métal à l’épaisseur voulue. C’est une étape primordiale qui détermine la qualité des futures monnaies.

L’étape du laminage se fait au marteau et à l’enclume. Celle-ci est fastidieuse car il faut travailler le métal à chaud (battre la chaude) afin de lui donner une certaine souplesse. Nous obtiendrons ainsi des langues de métal en l’étirant et en le planant.

Vient ensuite le travail des tailleresses (souvent des femmes) qui taillent le métal pour lui donner une forme arrondie à l’aide de cisailles. Elles préparent le flan, disque de métal vierge qui constitue la première ébauche de la monnaie.

Les flans sont blanchis afin de leur donner un aspect brillant, les enfants sont employés à cette étape en utilisant des acides (cette étape est évoquée).

La frappe de la monnaie suit. Battre ou frapper monnaie est un terme encore utilisé malgré l’emploi de presses hydrauliques. On utilise des matrices ou fers ou coins monétaires.

Le flan ou disque de métal est placé entre les deux matrices (gravées en creux et en miroir – avers et revers) puis frappé. La technique est utilisée depuis l’antiquité et va perdurer jusqu’au début du règne de Louis XIV.

Le change, souvent annexé à l’atelier va permettre de fournir celui-ci en métaux et d’échanger toutes monnaies – moyennant un taux de change. Le commerce sera ainsi facilité dans toute l’Europe.

La confrérie des Lombards présente la fournaise, utilisée pour la fonte du métal. Ce dernier en fusion sera coulé en lingot afin de préparer les lames de métal à l’épaisseur voulue. C’est une étape primordiale qui détermine la qualité des futures monnaies.

L’étape du laminage se fait au marteau et à l’enclume. Celle-ci est fastidieuse car il faut travailler le métal à chaud (battre la chaude) afin de lui donner une certaine souplesse. Nous obtiendrons ainsi des langues de métal en l’étirant et en le planant.

Vient ensuite le travail des tailleresses (souvent des femmes) qui taillent le métal pour lui donner une forme arrondie à l’aide de cisailles. Elles préparent le flan, disque de métal vierge qui constitue la première ébauche de la monnaie.

La frappe de la monnaie suit. Battre ou frapper monnaie est un terme encore utilisé malgré l’emploi de presses hydrauliques. On utilise des matrices ou fers ou coins monétaires.

Le flan ou disque de métal est placé entre les deux matrices (gravées en creux et en miroir – avers et revers) puis frappé. La technique est utilisée depuis l’antiquité et va perdurer jusqu’au début du règne de Louis XIV.

Le change, souvent annexé à l’atelier va permettre de fournir celui-ci en métaux et d’échanger toutes monnaies – moyennant un taux de change. Le commerce sera ainsi facilité dans toute l’Europe

FERRY 1er DE LORRAINE PRÉSENTE SES CHEVALIERS

La Guerre des couronnes recrée fidèlement la vie quotidienne d’un campement pendant la Guerre de Cent Ans.

Ferry 1er de Lorraine, Comte de Vaudémont est le personnage historique sur lequel nous nous sommes appuyés pour vous permettre de partager un morceau d’histoire vivante de la période médiévale.

Chaque détail du campement est soigneusement sourcé et fidèlement reproduit, offrant une véritable fenêtre sur le passé.

LE BOUVIER ET SES BŒUFS

Les bœufs au Moyen-âge sont utilisés comme animaux de trait. Ils sont en effet dociles, développent une bonne puissance de travail et sont résistants à l’effort. On estime que l’homme a commencé à atteler des bœufs à des araires ou des véhicules à roues au cours du IVe millénaire.

Max et Gaston menés par Laurent, leur bouvier seront les vedettes de l’animation d’assemblage de la machine de guerre, le couillard.

Les diverses pièces de bois seront acheminées par cet attelage.

LA VIL' PENDUE

La Vil’Pendue est une colporteuse d’histoires. Elle a toujours une oreille à l’affut pour entendre ce qui se ragote ici et là…

Mais d’où sort-elle celle- là ? Mystère et boule de suif !

Vagabonde, elle a suivi Duguesclin et sa bande de sa Bretagne natale jusqu’à Tiffauges. Elle connaît toutes ses aventures, depuis son enfance tourmentée jusqu’à sa prodigieuse ascension au titre de connétable de France.

Comme son nom l’indique, la Vil’Pendue n’a pas sa langue dans sa poche, elle sort du bois quand on ne l’attend pas et ne reste jamais longtemps au même endroit. Elle attrape son auditoire où bon lui semble. Elle est un peu sorcière, un peu saltimbanque et se moque pas mal des conventions.

C’est sans doute pour ces raisons qu’elle voue une telle admiration à son Bertrand. Elle aime son côté rebelle et se plait à entretenir la légende du Dogue de Brocéliande. Elle aussi s’est cachée dans cette forêt…

La- bas on se nourrit d’histoires, des petites comme de la Grande…

En Bretagne on raconte que certaines sorcières ou fées se servaient de marmousets… La Vil’Pendue en aurait elle créé un à l’effigie de Du Guesclin pour mieux s’imprégner de son âme ?

LE BAIN DES SEIGNEURS

Hérité de l’antiquité, la pratique du bain était connue au Moyen-âge. Au XIIIème siècle dans les grandes villes françaises, les bains publics sont en plain essor.. On se lave pour être propre mais aussi par plaisir. Dans ces bains on se relaxe, on joue aux cartes, on bavarde et on y rencontre des prostituées. Au début du XVème, l’accès au bain est réglementé, on procède à la séparation des sexes. Certains jours sont réservés aux femmes, les autres aux hommes. Au regard de l’église, cette pratique où se mêlent la nudité et la luxure reste intolérable.
Ces bains seront mis en cause lors de la propagation foudroyante de la peste au XIVème siècle.

Au château de Tiffauges nous assisterons aux bains privés du Duc d’Orléans et de ses proches. Seules les personnes fortunées pouvaient prendre un bain chez elle.

Au château de Tiffauges nous assisterons aux bains privés du Duc d’Orléans et de ses proches. Seules les personnes fortunées pouvaient prendre un bain chez elle.

LA CHIRURGIE AU MOYEN ÂGE

Le sort des victimes dépendait de leur appartenance au camp vainqueur ou pas et de leur statut social. Quand on appartenait au camp ennemi on était quasi certain de mourir de ses blessures ou d’être achevé à moins que l’on ne puisse être mis à rançon. Les blessés étaient souvent transportés par leurs compagnons d’armes jusqu’à une zone qui les mettait à l’abri des flèches, puis ces derniers réalisaient les premiers gestes d’urgence.

Les monastères et châteaux qui jouxtaient la bataille étaient sans doute aussi réquisitionnés (quelques sources l’attestent). Les transports se faisaient en litière ou chariot. Pendant les deux siècles XIV et XV, à mesure que les soins s’étendent des seigneurs vers les hommes de troupe, les palais, châteaux et monastères se raréfient au profit des camps militaires, champs de bataille et surtout hôpitaux.

Jusqu’au XIIIème siècle, on a tout un petit peuple, qui circule sur les champs de batailles : guérisseurs, vendeurs d’amulettes, femmes du peuple.

À partir du XIVème siècle les choses se professionnalisent. Progressivement, seuls les chirurgiens et les chirurgiens lettrés (médecins ayant par dérogation le droit d’exercer la chirurgie) sont admis sur le terrain. Selon le pays, l’organisation des soins évolue de façon très différente : Parfois il n’y a aucune trace de chirurgien sur le terrain des opérations.

C’est le cas de l’empire germanique dont il n’est fait mention d’aucun chirurgien sur les champs de bataille jusqu’à la seconde moitié du XVème siècle

Les anglais vont se doter de ce que l’on pourrait appeler un service de santé militaire avec : appel à des chirurgiens rémunérés, présence de chariots et de personnel pour le transport et l’entretien du matériel médical.

On ne retrouve pas cela du côté français. Les personnages de haut rang se déplacent avec leur chirurgien lettré ou leur barbier chirurgien qui pratique les soins par ordre décroissant. Les princes sont soignés en premier mais le chirurgien peut aussi être mis à contribution pour les hommes de troupes.